L’Afrique du Sud veut un accès aux messages du Blackberry

Pour lutter contre la criminalité et la délinquance, le gouvernement sud-africain souhaite avoir connaissance de ce qui se dit via le service Blackberry Messenger du terminal conçu par la société canadienne Research in Motion (RIM).

De plus en plus de pays réclament un droit de regard sur les communications mobiles échangées via des terminaux BlackBerry. Les émeutes londoniennes de l’été 2011 ont confirmé à certains que les smartphones de RIM, parmi d’autres, étaient souvent utilisés pour préparer les actions.

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Le BlackBerry, outil favori des criminels

Les particularités techniques du système de communication BlackBerry en ont fait le moyen de communication privilégié des criminels, a déploré un ministre sud-africain. "Il y a des faits prouvant que les malfaiteurs utilisent désormais la messagerie BlackBerry (BBM) pour organiser et commettre leurs crimes", a déclaré Obed Bapela, ministre adjoint des Communications, qui participait hier à un colloque spécialisé sur les télécoms à East London, dans le sud du pays.

Selon le quotidien économique Business Day, il évoqué "le niveau élevé de la menace criminelle" en Afrique du Sud. Il y a en moyenne 46 meurtres enregistrés par jour, un taux d'homicides huit fois supérieur à celui des Etats-Unis et 60 policiers sont morts en service depuis le début de l'année.

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