info sécu

jeudi 22 décembre 2011

10 prédictions sécurité pour 2012

1. Les réseaux sociaux, terrain de jeu des escrocs
2. Applications mobiles et « pourri-ware » : Android domine
3. Le BYOD : décalage entre le marketing des éditeurs et la réalité du problème
4. L’Hackivisme sur le devant de la scène. Perturbations à prévoir.
5. Hacking : entre explosion et serrage de boulons
6. Noms de domaines Internet : la grande foire
7. Pas de guerre cyber, mais un pré-positionnement des troupes
8. Une année chargée pour les banques
9. Tempête sur les infrastructures de certification
10. Quid du Cloud ?

http://www.securityvibes.fr/menaces-alertes/predictions-securite-2012/

vendredi 16 décembre 2011

Israël invente une alarme contre les oublis de bébés dans les voitures

Si un mouvement est détecté quand la voiture est verrouillée et que le moteur est éteint, le système se met en alerte et envoie un SMS au téléphone portable du chauffeur. Depuis son téléphone, ce dernier pourra ouvrir immédiatement et à distance les fenêtres du véhicule, en attendant d’y courir pour sauver le bébé.


http://jssnews.com/2011/12/16/israel-invente-une-alarme-contre-les-oublis-de-bebes-dans-les-voitures/

mercredi 7 décembre 2011

74% des entreprises françaises pourraient perdre leurs données en cas de sinistre



La nouvelle étude commanditée par EMC souligne les lacunes des infrastructures de sauvegarde et de restauration
Bezons, France – 6 décembre 2011

EMC Corporation (NYSE: EMC) annonce aujourd’hui les résultats de l’enquête commanditée par EMC, portant sur la reprise après sinistre dans les entreprises européennes en 2011. Les conclusions de cette étude révèlent que plus de la moitié des entreprises (54 %) auraient déjà subi des pertes de données et des interruptions de service au cours des 12 derniers mois. Ces conclusions soulignent la nécessité absolue d’apporter une réponse aux problèmes de sauvegarde et de reprise après sinistre afin de garantir la continuité des activités de l’entreprise, que ce soit en cas de catastrophe naturelle ou de défaillance informatique, un incident pour le moins fréquent.
Commandité par EMC auprès du cabinet d’études indépendant Vanson Bourne, ce rapport dresse un panorama des solutions de sauvegarde et de restauration utilisées en Europe afin de déterminer dans quelle mesure les sociétés pourront faire face à d’éventuelles situations entraînant la perte de données et une interruption de service. European Disaster Recovery Survey 2011: Data Today Gone Tomorrow: How Well Companies Are Poised For IT Recovery

Les résultats chiffrés pour la France



· 250 entreprises françaises ont répondu à cette étude

· 32 % des entreprises françaises ont subit une perte de données sur les 12 derniers mois

· 44% des entreprises françaises ont fait face à des arrêts de production sur les 12 derniers mois et 57 % de ces entreprises sont des entreprises de plus de 3000 salariés.

· 25% des entreprises ont perdu des clients suite à ces défaillances

· 34 % des entreprises ont revu et changé leur procédure de sauvegarde et de restauration suite à ces défaillances

· 539 GB sont perdus par entreprise chaque année en France soit environ 12,000 documents Word par entreprise.

· 60 % des entreprises ont prévu des solutions de sauvegarde après sinistre

· 33% des entreprises françaises ne peuvent pas revenir en production en moins d’une journée



Conclusions de l’enquête pour la France
Les défaillances sont courantes : la plupart des arrêts de production serait due à un problème informatique, plutôt qu’une catastrophe naturelle en France

L’étude montre que l’origine de ces problèmes n'a souvent rien d'exceptionnel. En effet, les trois causes les plus courantes de perte de données ou d’interruption de service sont les suivantes :

1. Une défaillance matérielle: 50 %
2. Une coupure de courant : 36 %
3. Une corruption des données : 30 %
À titre de comparaison, seuls 7 % des interruptions de service et des pertes de données seraient dus à des catastrophes naturelles et seuls 8 % sont attribués à des actions de sabotage interne. Toutes causes confondues, ces événements ont incité 44 % des entreprises à repenser et à renouveler leurs procédures de sauvegarde et de restauration. De plus, 27 % des entreprises ont révisé à la hausse le budget alloué à la sauvegarde et à la restauration après avoir subi un sinistre.

Impacts économiques : manque à gagner dû aux interruptions de service en France
L’enquête a permis de mettre en avant les conséquences notables de ces interruptions de service sur l’activité des entreprises. Parmi les retombées les plus fréquemment citées :

Une perte de productivité des employés : 24 %
Une perte du Chiffre d’affaire: 23 %
Une perte de clients: 24 %
Pour les entreprises interrogées dans le cadre de cette enquête, les défaillances système ont entraîné une perte moyenne équivalant à deux journées de travail, ce qui correspond à une perte de 28,391 heures-personne pour une entreprise employant environ 2 000 salariés.


Les résultats chiffrés pour l’Europe



· Selon une nouvelle enquête réalisée auprès de 1 750 sociétés, les 3/4 des entreprises sont dubitatives quant à leur capacité à réaliser une reprise complète après sinistre.
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· 54 % des répondants déclarent avoir perdu des données et/ou connu des interruptions de service au cours de l'année écoulée.

· D’après 61 % des entreprises interrogées, la perte de données et les interruptions de service seraient davantage dues à des défaillances matérielles qu’à des catastrophes naturelles ou à des actions de sabotage en interne.

· 43 % des entreprises déclarent que le seul impact majeur sur leur activité économique serait une baisse de la productivité de leurs salariés

· 28 % signalent un manque à gagner consécutif à un sinistre

· 40 % des entreprises continuent d’utiliser des bandes pour la restauration de leurs données. Parmi elles, 80 % envisagent un remplacement intégral de ces supports et soulignent la nécessité d’adopter des solutions de restauration et de sauvegarde nouvelle génération.



En Europe, 49 % des entreprises ont l’obligation légale ou contractuelle, en vertu de leur police d’assurance, de mettre un place un plan de reprise après sinistre. Cette obligation n’est pas sans avantage puisque l’adoption d’une stratégie de sauvegarde et de reprise après sinistre appropriée peut être synonyme d’économies de coûts, et plus particulièrement sur le poste assurance. Toutefois, seul un plus d’un quart des entreprises sondées se sont vu proposer une révision à la baisse de leur prime d’assurance en fonction de la stratégie adoptée en matière de reprise après sinistre/sauvegarde des systèmes informatiques.

Abandon des systèmes à bandes : 40 % des entreprises continuent de dépendre des bandes mais la plupart envisage de les remplacer.

L’étude a révélé que les entreprises consacrent en moyenne 10 % de leur budget informatique aux solutions de restauration et de sauvegarde, et que 29 % d’entre elles estiment que ces dépenses ne sont pas suffisantes. Les opérations de restauration et de sauvegarde sont toujours effectuées sur bande dans 40 % des entreprises. Le coût moyen annuel de ce système s’élève à 74 000 €, transport, stockage, vérification et remplacement des bandes compris. Les sociétés utilisant des bandes en cas de reprise après sinistre sont encore 10 % à demander à l’un de leur salarié de conserver un exemplaire des bandes de sauvegarde à son domicile.
D’une manière générale, 80 % des entreprises recourant aux bandes désirent adopter des solutions plus modernes et ce, pour trois raisons en particulier :

La vitesse de restauration : 39 %
La vitesse de reprise après sinistre et de sauvegarde : 33 %
Une faible viabilité : 26 %
Une bonne préparation aux interruptions ordinaires et aux incidents plus significatifs débute par l’adoption d’une stratégie de sauvegarde nouvelle génération. L’enquête montre que les entreprises ont tendance à augmenter les dépenses allouées aux solutions de restauration et de sauvegarde après avoir subi un sinistre. Or, le mal est fait : l’interruption de service a déjà entraîné des pertes, que ce soit en termes de temps ou de profits. En identifiant plus précisément les problèmes et les conséquences économiques connexes auxquels elles sont le plus fréquemment confrontées, les entreprises peuvent redéfinir de manière proactive leurs stratégies de restauration et de sauvegarde, un gage de respect de leurs exigences opérationnelles.

Conclusions de l’enquête :

Dans le cadre de la réalisation de l’enquête intitulée European Disaster Recovery Survey 2011: Date Today Gone Tomorrow: How Well Companies Are Poised for IT Recovery, le cabinet Vanson Bourne a interrogé 1 750 directeurs du département informatique de sociétés des secteurs privé et public, implantées dans sept régions : Allemagne, Benelux, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et Russie. Ces sociétés, dont les effectifs étaient compris entre 250 et plus de 3 000 salariés, constituent un échantillon représentatif d’un large éventail de secteurs, et notamment l'industrie manufacturière, le commerce de détail, les services financiers ou encore les services de télécommunication.

Géolocalisation des véhicules : pas de contrôle de la durée du travail pour les salariés disposant d'une liberté d'organisation


 
La Cour de cassation a estimé, dans un arrêt du 3 novembre 2011 (Cass. crim., 3 nov. 2011, n° 10-18.036 : JurisData n° 2011-023703), que l'installation d'un dispositif de géolocalisation dans le véhicule d'un salarié ayant une liberté dans l'organisation de ses déplacements n'est pas justifiée. Cette position rejoint celle développée par la CNIL depuis plusieurs années.
Un employeur avait installé un dispositif de géolocalisation sur le véhicule de l'un de ses vendeurs qui disposait d'une liberté dans l'organisation de ses déplacements. L'employeur s'est servi du dispositif pour suivre le temps de travail de son salarié et calculer sa rémunération. Le salarié a alors pris acte de la rupture de son contrat de travail par son employeur.
Condamné par la cour d'appel de Paris pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, l'employeur a saisi la Cour de cassation.
La chambre sociale de la Cour de cassation a confirmé cette décision le 3 novembre 2011, dans un arrêt sur la géolocalisation des véhicules de salariés.
La Cour de cassation partage donc l'analyse que la CNIL développe sur ce sujet depuis 2006.
En effet, la Cour considère que « l'utilisation d'un système de géolocalisation pour assurer le contrôle de la durée du travail, laquelle n'est licite que lorsque ce contrôle ne peut pas être fait par un autre moyen, n'est pas justifiée lorsque le salarié dispose d'une liberté dans l'organisation de son travail ».
Elle a également constaté « qu'un système de géolocalisation ne peut être utilisé par l'employeur pour d'autres finalités que celles qui ont été déclarées auprès de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, et portées à la connaissance des salariés ». Or, en l'espèce, le salarié avait été informé que le dispositif était mis en place pour analyser les temps nécessaires à ses déplacements pour une meilleure optimisation des visites effectuées.
Cette utilisation du dispositif de géolocalisation étant illicite, la rupture du contrat de travail aux torts de l'employeur était justifiée.
Cet arrêt de la chambre sociale de la Cour de cassation sera publié au Bulletin des arrêts de la Cour de cassation et au Bulletin d'information de la Cour de Cassation. Il sera également commenté dans le rapport annuel de la Cour.
La CNIL en profite pour rappeler aux employeurs que l'installation d'un dispositif de géolocalisation dans les véhicules mis à la disposition de leurs salariés n'est possible qu'après avoir effectué en ligne une déclaration de conformité à la norme simplifiée n° 51.
Les employeurs doivent également informer préalablement leurs salariés de la mise en oeuvre d'un tel dispositif. La CNIL met à leur disposition un modèle d'information.
 
Source
CNIL, communiqué, 5 déc. 2011

lundi 5 décembre 2011

Cameramanager.com propose une solution cloud de “Surveillance pour tous”

La filiale du néerlandais Detron est spécialiste de la VSaaS (Vidéosurveillance en tant que service). Elle a décidé d'ajouter SafeVision, la solution cloud spécialement conçue pour la vidéosurveillance de la division sécurité du Groupe EET parmi les solutions qu'elle propose en Europe. " 

Mobotix D14 : une caméra à double objectifs pour lutter contre le vol

Pour faire face aux vols en magasins, Mobotix propose des solutions de vidéo-protection apparemment efficaces dont la D14. Une drôle de petite caméra...


Conçue spécialement pour les boutiques, la D14 est une caméra DualDome équipée de 2 objectifs affichant chacun une résolution de 3,1 MP. Ces deux objectifs étant orientables séparément, ils peuvent assurer une couverture vidéo spécifique (deux zones particulières) ou offrir un champ de vision de 180° en fondant les deux enregistrements au sein d'une même image. 

Des détails qui peuvent compter
De plus, grâce à son téléobjectif, elle permet d’obtenir des prises de vue rapprochées et de définir un point stratégique de surveillance, comme la caisse du magasin ou un rayon propice aux vols. Le téléobjectif a d'ailleurs la capacité de réduire la vidéosurveillance à un angle précis de 15° et ainsi, d'aider plus facilement à identifier un individu sur un plan fixe ou à déchiffrer la plaque d’immatriculation d’un véhicule en fuite.

Une liaison directe avec la Police et un centre de surveillance 
Cette caméra peut aussi être couplée, via un module complémentaire, à un bouton "panique" permettant d’alerter en direct, par téléphone ou vidéophone, un centre de télésurveillance, le commissariat de Police ou encore le gérant de la boutique. Elle intègre également un microphone et des haut-parleurs qui permettent de diffuser un message préenregistré afin de faire fuir un voleur. Bien entendu, elle peut détecter les mouvements suspects ou les personnes cagoulées ou portant un casque qui entrent dans la boutique. L'alerte est aussitôt envoyée au centre de surveillance avec l'image et le son afin d'évaluer la situation. Enfin, cette caméra résiste aux chocs et aux intempéries, elle dispose d'une commutation électronique jour/nuit et fonctionne avec le logiciel MxControlCenter 2.5 qui permet de gérer les captations vidéo et d'effectuer des recherches de manière plus efficace.

dimanche 4 décembre 2011

Licence gratuite aux entreprises qui utiliseront la protection SECURE Seal

Qualys Inc., le principal fournisseur de solutions à la demande pour la gestion des risques de sécurité informatique et de la conformité en mode SaaS, offre une licence gratuite aux entreprises qui utiliseront la protection SECURE Seal de l’éditeur entre aujourd’hui et le 30 janvier 2012, ainsi que les services Qualys BrowserCheck et SSL Server Audit.

Grâce à ces services combinés et gratuits, les entreprises pourront protéger leurs clients, employés et leur présence sur le Web contre les attaques accidentelles et délibérées pendant cette période d'achats la plus chargée de l’année. Cette protection n’exige pas d’installer ou d’administrer un quelconque logiciel. Pour vous abonner à ce service gratuit, rendez-vous sur www.qualys.com/festive.

http://alx-communication.over-blog.com/article-qualys-offre-ses-services-de-securite-aux-entreprises-pour-les-fetes-de-fin-d-annee-90287237.html

Comment éviter les pièges sur Facebook ? Les conseils pour un s'book en sécurité

Au moment où les e-menaces ciblant les réseaux sociaux en ligne ont dépassé le stade de simple curiosité et progressent sur le front de la sécurité des données, nous les considérons comme un vecteur de cyber-attaques conçues pour le vol de données personnelles.A l’heure où plus de 800 millions de personnes s’activent désormais sur le plus important réseau social à ce jour, la manière dont les informations sont échangées et/ou protégées dans ce type d’environnement est devenue l’un des principaux enjeux de la sécurité des données.

Ces dernières semaines, les préoccupations des utilisateurs sont centrées autour à des changements à venir ou déjà implémentés par Facebook.Après la mise à jour des Contrôles de la confidentialité et l’introduction discrète des Smart Lists, la Conférence f8 a fait passer l’utilisation et la confidentialité à un autre niveau, en introduisant les Abonnés, le News Ticker et un ravalement du Mur, sans oublier les deux changements vedettes – le Timeline et les nouvelles fonctionnalités de Open Graph.Ces nouvelles fonctionnalités ont pour dessein d’augmenter les interactions entre utilisateurs, mais elles engendrent également une nouvelle dimension aux problèmes de confidentialité et de sécurité des données personnelles.

A elle seule, la mise à jour de Timeline est susceptible de donner un nouveau sens au concept même de vie privée puisque les moindres détails de la vie des utilisateurs peuvent désormais être partagés et catalogués. En outre,App Ticker rend plus facile aux utilisateurs de voir à quelles applications leurs amis ont eu accès, ce qui peut avoir des conséquences sur la rapidité avec laquelle une arnaque se répand à partir du moment où la personne à qui l’on fait confiance est elle-même tombée dans le panneau.

> Lire : Le Livre Blanc de la Sécurité sur Facebook

jeudi 1 décembre 2011

Le ministère de l'intérieur obligé de supprimer 40 millions d'empreintes

En vertu d'un arrêt du Conseil d'Etat du 26 octobre, le ministère de l'Intérieur va supprimer de ses bases de données la bagatelle de quarante millions d'empreintes digitales prélevées à l'origine pour que nouveaux passeports biométriques correspondent bien aux exigences européennes.


http://www.info.expoprotection.com/?IdNode=1308&Zoom=142fea797e0b35730cfdceb2f361538a&KM_Session=718931d79a21c69a2fa3bc9db22ed0ac

Calendrier de l'avant sur la cybersécurité

mardi 29 novembre 2011

Fraude en entreprise : les chiffres de la délinquance en col blanc


34% des entreprises dans le monde se disent victimes de fraude. Un phénomène qui atteint 46% des sociétés en France après avoir enregistré une forte hausse depuis 2009. Etat des lieux. 72% des fraudes sont des détournements d'actifs 23% de cyberfraudes 

> http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/les-chiffres-noirs-de-la-fraude-en-entreprise_272781.html 

> http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/grand-menage-chez-ubs-apres-la-fraude-geante_264487.html

 > http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/le-fraudeur-type-en-entreprise-est-tres-apprecie-de-sa-hierarchie_208250.html

Un voyageur transportait un obus dans son sac




La sécurité de l’aéroport de Castres qui scannait les bagages a vu - stupéfaite - apparaître sur son écran de contrôle, un obus. Le propriétaire n’avait pas un esprit vindicatif. C’était un collectionneur qui souhaitait ramener l’objet désarmé chez lui.



Un voyageur transportait un obus dans son sac
A l’aéroport de Castres, un agent de sécurité qui scannait les bagages enregistrés a eu la surprise de voir apparaître un obus sur l’écran de l’appareil à rayons X. Le sac suspect a alors été inspecté avec la plus grande précaution et les doutes se sont confirmés : il s’agissait bien d’un obus de mortier. La gendarmerie est partie à la recherche du propriétaire. Le passager si bien armé était en fait un militaire collectionneur qui voulait ramener chez lui l’engin de plusieurs kilos. Les gendarmes lui ont rappelé que le transport en avion de telles armes demandait une déclaration au préalable même si elles étaient démilitarisées. Le voyageur est ensuite reparti, mais sans son obus. Il lui a été confisqué pour être envoyé aux services de déminage .

Données délinquance CÔTES-D'ARMOR

Quelle est l'agglomération où l'on déclare le plus de cambriolages ? Le plus d'agressions ? Le plus de vols de voitures ? Où policiers et gendarmes sont-ils le plus présents ? Voici, à partir de calculs réalisés par nos soins, la première photographie (2010) de la délinquance en Bretagne.


http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/delinquance-premiere-photographie-regionale-29-11-2011-1516364.php


http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/delinquance-douze-villes-a-la-loupe-08-09-2011-1422300.php

samedi 26 novembre 2011

Arrêté du 20/10/11 portant interdiction de maintien en service d’extincteurs fabriqués par la société ISOGARD


Arrêté du 20/10/11 portant interdiction de maintien en service
d’extincteurs
(JO n° 259 du 8 novembre 2011)
NOR : DEVP1128137A
Vus
La ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement,
Vu le décret n° 99-1046 du 13 décembre 1999 modifié relatif aux équipements sous pression, et notamment son
article 28 ;
Vu l’arrêté ministériel du 15 mars 2000 modifié relatif à l’exploitation des équipements sous pression ;
Vu l’avis en date du 4 octobre 2011 de la Commission centrale des appareils à pression,
Arrête :
Article 1er de l’arrêté du 20 octobre 2011
Sont soumis aux dispositions du présent arrêté les extincteurs répondant cumulativement à l’ensemble des
caractéristiques listées ci-après :
- fabriqués par la société ISOGARD (10, rue Blaise-Pascal, 69680 Chassieu, téléphone : 04-72-47-20-20) ;
- au dioxyde de carbone (CO2
) de 2 kg et 5 kg ;
- dont le corps sans collerette est en alliage d’aluminium et comprend la mention M 25 sur l’ogive ;
- équipés de vannes de la marque commerciale SIAN et portant le marquage CE 0036 ou CE 0062 ;
- portant une estampille sur le corps de la bouteille de couleur grise.
Les autres extincteurs fabriqués par la société ISOGARD ne sont pas concernés par le présent arrêté.


jeudi 24 novembre 2011

33 000 cyber-infractions


En France, 33 000 cyber-infractions ont représenté 1,7 milliard d'euros en 2010
Il y a eu plus de 33 000 infractions par Internet en France en 2010, pour une valeur évaluée à 1,7 milliard d'euros, constate un rapport annuel de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. La cybercriminalité mêle des escroqueries et abus de confiance (80% des infractions), des atteintes aux systèmes d'information et de traitement automatisé des données ou encore des atteintes à la dignité et à la personnalité. Même si les fraudes sur les paiements à distance (62% du montant global) sont de plus en plus fréquentes, «seulement» 23% des personnes interrogées se déclarent inquiètes lorsqu'elles utilisent leur carte bancaire pour un achat en ligne.

Sécurité privée : 2012, l'année de tous les dangers



Boulogne-Billancourt / Lyon, le 23 novembre 2011. “Une année noire”. Le marché de la sécurité privée devrait connaître, selon la plupart de ses acteurs, une crise sans précédent en 2012. « Plusieurs prestataires - et non des moindres - ont adressé un courrier à leurs clients aussi bien privés que publics pour leur annoncer une hausse unilatérale de leurs prix », indique Philippe Reynaud, directeur de Factea Security, cabinet de conseil spécialisé dans l’optimisation des achats de prestations de sécurité-surveillance. Une démarche évidemment mal perçue par la plupart des donneurs d’ordres, qui doivent eux-mêmes faire face à des pressions économiques importantes. « Dans ce bras de fer, certains prestataires se disent prêts à aller au clash et laisser leurs futurs ex-clients rompre leur contrat comme cela est possible en cas de changements importants des conditions contractuelles et commerciales », précise Philippe Reynaud.

En effet, à compter du 1er janvier 2012, les entreprises de sécurité privée devront reverser 0,5 % de leur chiffre d’affaires au CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité) pour financer les activités de ce dernier. Un pourcentage qu’elles vont répercuter intégralement à leurs clients. Parallèlement à cela, les prestataires de sécurité privée devront également appliquer - à compter de la même date - une hausse de 2 % des rémunérations de leurs agents tels que le prévoit un accord de branche. Ajouté à cela les premiers effets des réformes gouvernementales sur les exonérations de charges sur les bas salaires ou la modification de la loi Tepa sur le régime des charges sociales liées aux heures supplémentaires, sans parler d’autres hausses de taxes diverses et variées (transport, carburant, formation, mutuelle, etc.), les entreprises de sécurité privée pourraient subir l’année prochaine une hausse de plus de 5 % de leurs charges. Un pourcentage à mettre en perspective avec la marge moyenne des prestataires sur ce marché, estimée par leurs instances représentatives à “seulement” 1 %.

Selon Philippe Reynaud, cette situation résulte dans un certain nombre de cas « à des pratiques achats basées depuis plusieurs années sur la massification, dans un contexte de forte concurrence, qui conduit les prestataires de sécurité à rogner sur leurs marges et à ne plus pouvoir faire face aujourd’hui à l’augmentation de leurs charges, qu’elles soient spécifiques à leur métier ou non. » Des exemples parmi d’autres : la standardisation des cahiers des charges qui ne permet pas toujours de prendre en compte les spécificités de chaque site (ancienneté, salaires, formations…), mais aussi et surtout une gestion des prestations par des responsables “terrain” qui, se sentant dépossédé du pouvoir de décision, s’impliquent trop dans le fonctionnement des équipes du prestataire sans se soucier des conséquences financières (demande de qualifications supérieures, remplacement au pied-levé d’un agent qui ne convient pas pour des raisons subjectives, etc.…) « De telles pratiques dénaturent le modèle économique de la prestation telle qu’il avait été calculé initialement par l’entreprise de sécurité privée lors d’un appel d’offres, ce qui impacte lourdement ses marges », avertit Philippe Reynaud. 

Face à cette situation qui semble inextricable, le directeur de Factea Security estime qu’il existe des solutions. « Les prestataires de sécurité ont des alternatives. Il faut savoir les écouter, discuter avec eux et nouer des partenariats pour anticiper les évolutions de ce marché, préconise Philippe Reynaud. Les donneurs d’ordres doivent négocier sur des bases qui correspondent véritablement aux besoins de chaque site et, en cas de demandes spécifiques, être prêts à en payer le surcoût. » Quelques bonnes pratiques qui rappellent que les vraies économies sont faites sur le long terme, en prenant en considération la réalité économique des marchés fournisseurs.


Contact presse Factea
Sébastien de Boisfleury
Responsable communication
Fixe : 01 49 10 65 34
Mail : sdeboisfleury@factea.com

mercredi 23 novembre 2011

Chiffres des violences & crimes conjugaux 2010



En 2010, 174 personnes, 146 femmes et 28 hommes, sont décédés, victimes de leur conjoint(e) ou ex-conjoint(e), selon le rapport sur la criminalité 2011 publié mardi par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).


http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111122.FAP8194/rapport-sur-la-criminalite-augmentation-des-meurtres-entre-conjoints.html

mardi 22 novembre 2011

Insolite : une alarme incendie dans grottes bouddhistes

Le système d'alarme incendie dans les grottes de Mogao, qui renferment des fresques et des sculptures bouddhistes datant de plus de 1 000 ans, a été amélioré.






L'Académie de Dunhuang a dépensé près de 20 millions de yuans (3,14 millions de dollars) dans l'installation d'un système d'alarme automatique et d'auto-extinction dans le centre d'exposition et le dépôt de textes bouddhistes des grottes de Mogao à Dunhuang, a précisé mardi Yuan Yinglong, le commissaire des incendies de la ville de Dunhuang dans la province du Gansu (nord-ouest).

Par ailleurs, 120 bouches souterraines et robinets d'incendie armés ont été installés près des grottes qui sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture).
L'Académie de Dunhuang a indiqué que les grottes et le centre d'exposition adjacent renfermaient un grand nombre de fresques, de sculptures en argile et de documents rares qui exigent des normes élevées de protection contre les incendies.
Dunhuang était une ville oasis prospère et une étape majeure sur l'historique Route de la Soie. Les fresques et les sculptures en argile dans les grottes situées près de la ville comptent parmi les pièces les mieux préservées de l'ancien art bouddhiste.

Rapport 2011 criminalité et la délinquance


La criminalité et la délinquance sont des phénomènes complexes. Infractions, victimes, auteurs, activité des services de police et des unités de gendarmerie, orientations des autorités politiques ou administratives, réformes législatives, ou encore apparition de nouvelles fragilités ou de nouveaux risques sont autant d’éléments à prendre en compte lorsqu’on cherche à mieux appréhender la réalité criminelle.


Connaître, comprendre ou analyser le crime nécessite donc d’aller au-delà d’une simple lecture administrative ou politique de quelques chiffres. Cela est d’autant plus indispensable que les données enregistrées par les services de police et les unités de gendarmerie ne reflètent qu’une partie des faits. Beaucoup restent ignorés, faute de dépôt de plainte ou en l’absence de la constatation de l’infraction. Il en est d’ailleurs de même pour la population des auteurs d’infractions qui reste limitée aux seuls individus interpellés et mis en cause.
Afin de mieux percevoir les évolutions, tant conjoncturelles que structurelles du crime, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a opté pour une approche multi-sources reposant tant sur des études quantitatives que qualitatives, notamment grâce à l'enquête nationale de victimation mise en place avec le soutien de l'INSEE depuis 2005.
Ce 7e rapport annuel prend ainsi appui sur les données extraites de toutes les sources disponibles afin d’établir un bilan aussi complet que possible qui ne cesse de s’enrichir chaque année avec de nouvelles données.Le lecteur trouvera également dans ce rapport les premiers résultats de l’enquête nationale de victimation 2011, qui feront l’objet de développements au cours de l’année, et un dossier spécial sur la cybercriminalité.

L'Union Européenne interdit les scanners corporels à rayons X



La Commission européenne a décidé qu'«afin de ne pas risquer de compromettre la santé des citoyens, seuls les scanners corporels, n'utilisant pas la technologie des rayons X sont autorisés pour le contrôle des passagers dans les aéroports de l'Union Européenne. Toutes les autres technologies, telles que celles utilisées pour les téléphones mobiles et autres, peuvent être utilisés à condition qu'elles soient conformes aux normes de sécurité de l'UE».

lundi 21 novembre 2011

Nomex® Multi Threat Protection (MTP)

Pour tout membre des forces de l’ordre évoluant dans des environnements exigeants et multi-risques, bénéficier de la meilleure protection possible grâce à des vêtements qui soient à la fois confortables, flexibles et légers, est impératif. A l’occasion du salon Milipol 2011, DuPont a 
présenté deux solutions innovantes qui répondent à ces exigences de protection, requises par les militaires et policiers en situation de combat: Nomex® Multi Threat Protection (MTP) et Kevlar® Impact Control (IC) 600D. 

dimanche 20 novembre 2011

Interception de deux go fast en Méditerranée

Deux interceptions de "go-fast", des embarcations ultra-rapides, ont été réalisées en Méditerranée la semaine dernière par la Marine nationale et la douane française. La première intervention a été effectuée sur une embarcation avec 3 personnes à bord en Méditerranée occidentale le mercredi 16 novembre. La deuxième a eu lieu le vendredi 18 en haute mer sur un go fast transportant également 3 personnes. Ces deux interceptions ont permis de réaliser une saisie totale de 35 ballots ce qui représente plus d'une tonne de drogue. 


Cette opération porte le bilan des saisies à environ 18 tonnes de drogue, un peu plus de 35 tonnes estimées avoir été rejetées à la mer et 21 go-fast appréhendés depuis 2006. Ces opérations s'inscrivent dans le cadre de la lutte contre les trafics illicites, conduites depuis 2006 par le préfet maritime de la Méditerranée, en coordination avec la douane, le centre de coordination de lutte anti-drogue de la Méditerranée ainsi que les procureurs de Toulon et de Marseille.


http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=117863

vendredi 18 novembre 2011

Biométrie : 40 millions d'empreintes supprimées

Une décision du Conseil d'État sur le passeport biométrique oblige le ministère de l'Intérieur à les effacer.

Le passeport biométrique, qui n'a pas fini de faire parler de lui, est désormais à l'origine d'une des plus lourdes opérations de mise en conformité jamais réalisées dans un fichier administratif. En vertu d'un arrêt du Conseil d'État du 26 octobre dernier, le ministère de l'Intérieur va supprimer en effet de ses bases de données la bagatelle de quarante millions d'empreintes digitales prélevées à l'origine pour que les précieux sésames correspondent bien aux exigences européennes.
«À l'origine, l'idée était de sécuriser au maximum les nouveaux passeports, et donc l'identité même de leur détenteur, en enregistrant sur une base de données distinctes huit empreintes digitales, au lieu de deux initialement prévues, pour dissuader les faussaires éventuels de maquiller ces documents», explique Pierre-Henry Brandet, porte-parole de la Place Beauvau. «Le gouvernement aurait pu d'emblée imaginer qu'il outrepassait les directives européennes en vigueur, objecte de son côté Me Christophe Leguévaques, conseil d'un groupe de «citoyens vigilants» au nombre desquels figure Didier Cujives, le maire PS de Paulhac (Haute-Garonne). La finalité du passeport est, rappelons-le, de déterminer une identité. La collecte de données biométriques, c'est-à-dire d'éléments humains particulièrement sensibles, est strictement encadrée. Elle évite que ces informations tombent un jour entre de mauvaises mains et soient mixées à d'autres fichiers à des fins totalitaires…». Dont acte.
La récente décision du Conseil d'État valide l'idée que la base centrale recueillant les nom, prénoms, date de naissance et photographie du titulaire ne supporte sur la puce que la «signature» électronique des deux index ou, à défaut, des deux doigts présentant les meilleures empreintes.
«Conformément à la requête du Conseil d'État et aux directives européennes, nous allons donc effacer sans difficulté les empreintes collectées considérées comme superflues sur la base centrale des Titres électroniques sécurisés (TES) », observe Pierre-Henry Brandet. Selon nos informations, l'Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) va donc s'employer à conserver dès le 1er décembre prochain les empreintes nécessaires à la mémoire administrative et évacuer les autres. «Plusieurs mois seront nécessaires pour procéder au tri, car ce dernier se fera au cas par cas pour ne retenir que les marques les plus exploitable s», concède-t-on au ministère de l'Intérieur, où l'on précise que plus de 6,3 millions de passeports biométriques ont été établis depuis 2009.

«Ni adéquates, ni pertinentes» 

Jugeant que «la collecte et la conservation d'un plus grand nombre d'empreintes digitales que celles figurant dans le composant électronique ne sont ni adéquates ni pertinentes, et apparaissent excessives au regard des finalités du traitement informatisé», le Conseil d'État avait en revanche validé la création d'un fichier central des passeports, qui permet de «s'assurer de l'absence de falsification». Les «sages» ont en outre estimé qu'il ne porte pas «une atteinte disproportionnée» au droit des individus au respect de leur vie privée, par rapport aux «buts de protection de l'ordre public en vue desquels il a été créé». Le coût moyen d'un passeport revient en fait à 68 euros.

Patron, j'ai peur !

Étude Websense sur la sécurité : le secteur informatique sous tension alors que les atteintes à la sécurité des données mettent les emplois en péril


D'après les responsables informatiques, un divorce ou la perte de leur travail suscite moins de stress que le fait de veiller sur les données d'entreprise. ;)


Garde à vue en matière de terrorisme : désignation des avocats habilités à intervenir

Le décret n° 2011-1520 du 14 novembre 2011 relatif à la désignation des avocats pour intervenir au cours de la garde à vue en matière de terrorisme détermine les conditions d'application des mesures prévues par la loi n° 2011-392 du 14 avril 2011.



10 millions de dollars pour un serious game sécuritaire

Raytheon BBN Technologies has been awarded a $10.5 million multi-year contract to develop serious games that result in better decision-making by teaching participants to recognize and mitigate the effects of their own biases when analyzing information used to make decisions.

The Intelligence Advanced Research Projects Activity (IARPA), through an Air Force Research Laboratory (AFRL) contract, has awarded Raytheon BBN Technologies a $10.5 million multi-year contract under the Sirius program. BBN is a wholly owned subsidiary of Raytheon Company. The goal of the Sirius program is to develop serious games that result in better decision-making by teaching participants to recognize and mitigate the effects of their own biases when analyzing information used to make decisions.

http://www.homelandsecuritynewswire.com/dr20111118-game-to-improve-defense-homeland-security-decision-making

Contrôle et surveillances dans le cyberespace

Contrôle et surveillances dans le cyberespace
Frédéric Ocqueteau, Daniel Ventre
La Documentation française
Problèmes politiques et sociaux n° 988Le point sur les formes de contrôle et les espaces de liberté sur internet.9,90 €

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303332109883/index.shtml

Quatre vols de deux-roues sur dix commis en IDF ou en Paca

Chaque heure, huit vols de deux-roues sont commis en France. C’est du moins ce qu’a déclaré jeudi David Tuchbant, président du groupe Identicar (gravages de véhicules et systèmes de repérage de véhicules volés), évoquant les statistiques de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).

Ces deux-roues volés sont ensuite destinés à des trafics de pièces détachées pour 70% d’entre eux.D’octobre 2010 à septembre 2011, 69.655 deux-roues ont ainsi été volés, soit une baisse de 7 % par rapport à la même période 2009-2010 d’après les plaintes enregistrées par la police et la gendarmerie. L’Ile-de-France (23 %) et la région Paca (19 %) concentrent à elles-seules 42 % des vols de deux-roues. Le record est détenu par la ville de Marseille avec 4,4 vols sur 1.000 habitants. Soit deux fois plus qu’à Paris.

http://pro.news-assurances.com/blog/assurance-moto-quatre-vols-de-deux-roues-sur-dix-commis-en-idf-ou-en-paca/0169231632

Passer de l'argent liquide à la douane : 1 voyageur sur 4 avoue

Sur les 1000 internautes interrogés par le site Internet Skyscanner.fr, 28% ont reconnu être parvenu à faire passer des liquides à bord d’un avion, malgré les contrôles de sécurité à l’embarquement. Une fraude sûrement motivée par la mauvaise acceptation du règlement.

>http://www.deplacementspros.com/1-voyageur-sur-4-avoue-avoir-passe-des-liquides-au-travers-de-la-securite_a12257.html

mercredi 16 novembre 2011

Faire son constat amiable sur smartphone

Le nouveau visage de la criminalité internet

D'après Forrester, notamment dans son étude intitulée The New Threat Landscape - Proceed With Caution, les attaques identifiées cette année révèlent que le paysage de la menace informatique mute à une vitesse impressionnante et que les cybercriminels trouvent sans cesse de nouvelles manières de contourner les barrières de sécurité.

Primo, la motivation des hackers a changé.  


Secundo, la méthode de hacking aussi a évolué : désormais le piratage se fait en récoltant patiemment des informations capitales et moins avec audace.

Tertio, les victimes de piratage sont clairement ciblées, isolées et étudiées et les outils employés ne sont plus artisanals.  

Quarto, les résultats des attaques ne sont plus du tout les mêmes non plus. Du simple trouble hier, on en arrive aujourd'hui au "désastre dévastateur".

> http://www.itrnews.com/articles/125352/nouveau-visage-criminalite.html 

mardi 15 novembre 2011

Opération mains propres dans la sécurité privée

D'ici au 1er janvier prochain, des contrôleurs vont passer au crible ce secteur en pleine expansion.


Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie.
Trop souvent décrié pour ses supposées mauvaises manières, pointé du doigt à chaque «dérapage» qui finit en drame, brocardé lorsque ses «brebis galeuses» sont épinglées dans les colonnes des faits divers, l'univers de la sécurité privée est en quête de légitimité. Depuis trente ans, ces professionnels, qui se sentent mal-aimés, n'ont pourtant pas ménagé leurs efforts pour redorer une image écornée. En 1982, les barbouzes reconvertis, gros bras organisés en milice et autres vigiles douteux avaient essuyé une tempête médiatique après le tabassage à mort d'un vagabond au Forum des Halles, à Paris. Le drame, qui avait bouleversé l'opinion, a donné lieu à une loi «antibavure» adoptée le 12 juillet 1983 et visant à encadrer de façon draconienne les activités de «surveillance, gardiennage et de transport de fonds».
Cantonné depuis lors à intervenir principalement dans les lieux privés, rayé des listes en cas de condamnation et soumis à une palanquée d'autorisations administratives, le personnel des entreprises de sécurité privée cherche toujours ses marques alors que le secteur est en pleine expansion employant désormais plus de 150.000 salariés. «Le développement de notre profession a répondu aux nouvelles formes de délinquance qui frappent notre société et au désengagement de l'État, constate Claude Tarlet, président de l'influente Union des entreprises de sécurité privée (USP). Dans ce marché qui attire de nombreux acteurs et attise parfois, les passions, les repères sont devenus indispensables. Alors que la loi qui nous encadre n'est plus adaptée, il nous faut faire preuve d'une nouvelle maturité, en offrant nous-mêmes des garanties de transparence et d'éthique, en acceptant d'être contrôlés...»

Le grand ménage

Cette volonté de faire le grand ménage dans un épais maquis de sociétés pas toujours déclarées, ou gérées en sous-main par les épouses d'anciens cadres mis sur la touche pour malversation, rejoint celle des pouvoirs publics. Afin de promouvoir ensuite sa stratégie d'«œuvre de sécurité» entre le public et le privé, Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur, entend le premier assainir le milieu. «Parallèlement à son action régalienne, l'État œuvre aussi pour la sécurité en encourageant l'ensemble de la société, élus, citoyens ou entreprises, à s'investir à ses côtés, précise l'hôte de la Place Beauvau. Pour être ressentie par tous, la sécurité doit être l'affaire de tous.» L'opération «mains propres» programmée s'inscrit dans le droit fil de la loi sur la sécurité intérieure (Loppsi II) votée au printemps dernier. Elle sera déclenchée dès la publication d'un décret, d'ici à la fin de l'année, qui rendra opérationnel un inédit Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps). Établissement public qui emploiera quelque 200 experts placés sous la direction générale du préfet Jean-Yves Latournerie, il réunira des policiers, des gendarmes, mais aussi d'importants acteurs privés spécialisés dans la sûreté des aéroports, la surveillance humaine, les transports de fonds ou encore les agences de détectives privés. «Organisme de régulation et de représentation, le conseil marque enfin le passage de la sécurité privée à l'âge adulte, avec les responsabilités et les devoirs que cela impose», considère le criminologue Alain Bauer , président de la mission de préfiguration du Cnaps.
Dès le 1er janvier 2012, région par région, zones de défense par zone de défense, les contrôleurs dûment formés par le Cnaps vont descendre sur le terrain et dans chaque entreprise pour vérifier notamment la validité des cartes professionnelles et des certificats de compétence, s'assurer que l'évolution du chiffre d'affaires correspond bien à l'état des effectifs, débusquer les profils présentant un passé un brin trop chargé… «Nous allons multiplier les diagnostics pour éradiquer les structures douteuses, a prévenu Jean-Yves Latournerie. Quand les bilans seront bons, les commissions régionales d'agrément et de contrôle pourront délivrer de nouveaux agréments…» Dans le cas contraire, les sanctions iront du blâme à l'interdiction temporaire d'exercer, synonyme d'une mort certaine pour nombre de microentreprises prospérant en marge de la légalité.
Considérant la moralisation du secteur comme un «enjeu de société dans le paysage de la sécurité en France pour les dix ans qui viennent», le préfet Jean-Louis Blanchou, délégué interministériel à la sécurité privée, pense déjà aller plus loin. Notamment en rénovant en profondeur le texte obsolète de 1983, dans l'espoir d'enfin passer d'une «loi de défiance à une loi de confiance». L'enjeu est de taille: le marché représente un chiffre d'affaires de 5,3 milliards d'euros hors taxes.

Trois questions à Jean-Emmanuel Derny

Président du syndicat national des agents de recherches privées
Quelles sont les dérives qui menacent le métier de détective?
D'abord, un certain nombre de faux détectives font de la publicité sur Internet et demandent jusqu'à 5000 euros pour mener des investigations fantaisistes. Avec la crise, de plus en plus de chômeurs aux abois s'improvisent aujourd'hui enquêteurs. Ces dangereux amateurs font des filatures et violent la vie privée au mépris de toutes les règles régissant la profession. Ceux qui grenouillent dans le milieu se font repérer tôt ou tard, comme ce vendeur de fromages à la coupe qui avait ouvert une agence dans le Midi en se faisant passer pour un ancien des services secrets. Par ailleurs, trop de détectives travaillant «à l'ancienne», faisant fi notamment du secret des correspondances, figurent encore parmi les 900 agents de recherche en activité en France. Les dérapages de ces «charlatans agréés» abusant de clients en détresse rejaillissent sur toute la corporation.
Comment les «privés» vont réagir aux nouveaux contrôles?
Bien, même si le milieu est composé de professionnels atypiques et solitaires. Notre quotidien, où il faut beaucoup marcher et écrire, faire des photos comme piloter des motos, est déjà assez dur, mais les vérifications permettront d'assainir le milieu. Ceux qui risquent d'être en indélicatesse sont déjà en train de ruer dans les brancards, mais personne ne pourra s'y soustraire…
Vous réfléchissez à un code de déontologie?
C'est indispensable! Il faut rappeler le respect des lois, la protection des clients par des contrats clairs et obligatoirement écrits, la justification des factures par des rapports circonstanciés… Quand un agent de recherches fait appel à un sous-traitant, il faut s'assurer que ce dernier est, lui aussi, agréé. Il est intolérable que certains recrutent comme «auxiliaires» des chauffeurs de taxi ou des clochards pour quelques billets de 10 euros.

Aux Etats-Unis, la baisse du prix de la cocaïne réduit la criminalité

lundi 14 novembre 2011

Recrudescence du détournement de fret par usurpation d'identité

A l'occasion de la conférence organisée par Teleroute (voir ci-dessus), plusieurs enquêtes concernant les vols de fret ont été présentées. « Nous observons depuis 4-5 ans, une recrudescence du détournement de marchandises par usurpation d'identité via les bourses de fret », introduit Patrice Bouvet, ancien gendarme et expert auprès des transporteurs et des compagnies d'assurance, qui ajoute que « les principaux pays d'origine des escrocs sont l'Italie, la Suisse, l'Allemagne et la Hongrie ».

Phénomène confirmé par l'OCLDI (Office Central de Lutte contre la Délinquance Itinérante) qui constate que « les malfaiteurs usurpent l'identité de sociétés de transport, principalement italiennes ou slovaques, disposant d'un compte dans une bourse de fret. Ils utilisent le code d'accès de ces sociétés afin de pouvoir souscrire aux appels d'offres en ligne et se voir confier à ce titre le transport de marchandises. Ils adressent les documents nécessaires (inscription au registre du commerce, licence de transport, attestation d'assurance) à la victime, avec laquelle ils prennent contact par téléphone afin d'arrêter les modalités de la livraison.

Une fois l'affrètement confirmé par la victime, le chargement est réalisé normalement mais la marchandise n'est en fait jamais livrée à la destination prévue. Dès lors, le prétendu transporteur ne répond plus au téléphone ». Il est donc recommandé de refuser les numéros de portable comme seules coordonnées et de vérifier que le numéro de téléphone et de fax du prétendu transporteur correspond à celui qui figure sur les annuaires téléphoniques officiels. L'OCLDI préconise en cas de discordance de s'adresser sans délai à l'unité de gendarmerie ou au service de police le plus proche. JF
Photo : Patrice Bouvet, ancien gendarme et expert auprès des transporteurs et des compagnies d'assurance ©JF

Première expérimentation de contrôle d’accès via des Smartphones NFC universitaires dotés de clés numériques

Les étudiants de l’Université de l’Arizona (USA) sont les premiers à utiliser des téléphones cellulaires NFC en guise de clés.

HID Global, le leader des solutions d’identité sécurisée, a fait un bond en avant dans le domaine de l’accès mobile sécurisé. Le test, récemment réalisé à l’ASU (Arizona State University), pourrait conduire à l’utilisation généralisée de Smartphones NFC pour l’ouverture des portes des universités et autres campus.

Le campus de l’ASU héberge environ 13 000 étudiants répartis dans 34 résidences. Depuis six ans, les étudiants utilisent déjà des cartes d’identité sans contact délivrées par l’Université pour l’accès à la résidence. Grâce au pilote de HID, une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’accession sécurisée aux bâtiments, via l’utilisation de Smartphones dotés du protocole NFC pour une communication sans fil à courte distance.

Pour ce projet test, HID Global a déployé des lecteurs iCLASS SE sur les portes sécurisées de la résidence Palo Verde Main de l’Arizona State University. Des serrures électromécaniques de dernière génération, de la série Sargent Profile de ASSA ABLOY, ont été installées sur les portes des chambres de certains étudiants.

Des Smartphones NFC, parmi les modèles les plus utilisés, ont été dotés de la toute dernière solution iCLASS SE, connectés aux principaux réseaux mobiles et remis aux participants au test. Le téléphone de certains étudiants comportait en plus une clé numérique et un code PIN ouvrant leur porte de chambre. Pour accéder à une salle ou un bâtiment, l’utilisateur présentait son téléphone au lecteur de la porte, exactement comme il le faisait avec sa Sun Card, elle-même équipée des identifiants de campus iCLASS. Afin de faciliter l’administration du système de contrôle d’accès, la technologie permet également la fourniture et la gestion hertziennes des clés numériques.

32 personnes ont participé au test et les retours ont été très positifs. 80 % des utilisateurs ont indiqué qu’il était aussi facile d’utiliser un téléphone mobile qu’une carte d’identité universitaire pour ouvrir une porte. Et 90 % ont souligné qu’ils apprécieraient pouvoir ouvrir toutes les portes du campus avec leur Smartphone. Bien que le pilote ait été focalisé sur le contrôle d’accès physique, pratiquement tous les participants auraient aimé utiliser leur téléphone pour d’autres applications universitaires, notamment l’accès au centre de détente, le règlement du prix du transport, les achats de repas, de tickets et de marchandises.

« Au-delà du paiement sans contact, ce projet met en avant les possibilités offertes par la NFC dans des applications de contrôle d’accès physique nouvelles et complémentaires. » souligne Denis Hébert, Président et CEO de HID Global. « L’Université de l’Arizona est un organisme leader en matière d’innovation et également un utilisateur de longue date de la technologie iCLASS. Aujourd’hui, l’ASU nous a aidés à confirmer que mobilité et sécurité du contrôle d’accès vont parfaitement de paire ; et ce, tout en améliorant le confort des utilisateurs par un déploiement, une gestion et un transport aisés des clés. Grâce à cette technologie, toute porte nécessitant une clé ou une Sun Card peut désormais être ouverte par un téléphone. »

« J’ai mesuré les avantages de cette technologie pour le campus de l’Université dès sa première présentation » précise Laura Ploughe, Directrice des applications commerciales et de contrôle fiscal, Services Commerciaux de l’Université. « Les téléphones mobiles sont au cœur du campus et ils jouent un rôle majeur dans la vie sociale des étudiants. Le projet HID a prouvé qu’un dispositif omniprésent comme le Smartphone peut faire converger les identifiants d’identité sécurisée et le contrôle d’accès physique. Il a permis de valider les possibilités de la NFC dans un environnement tel que le campus universitaire. Nous avons été impressionnés de la facilité avec laquelle les identifiants des Sun Cards ont été portés sur les Smartphones NFC, de même que de la sécurité accrue délivrée par la toute nouvelle génération de système de contrôle d’accès avancé. »

La sécurité bien expliquée aux personnes âgées

L a gendarmerie du canton, sous la houlette du chef Dominique Roca accompagné du chef Lucion, gendarme réserviste et référent pour les villages de Leucate, Port- La Nouvelle, est venue au foyer municipal pour donner une conférence-débat sur le thème : "Seniors, pour votre sécurité ayez les bons réflexes".



Il s'agit de gestes simples, comme garder le contact avec des personnes qui pourraient vous aider en cas de difficulté, penser à garder à proximité de votre téléphone les nos utiles ; la nuit, un téléphone installé près de votre lit vous évitera des déplacements inutiles, de même, une lampe de poche.

Ensuite, se protéger des cambriolages, commence par une bonne protection de votre domicile. Savoir utiliser efficacement les équipements de protection, évitez de laisser traîner à l'extérieur et à proximité échelles, outils échafaudages, ne jamais laisser les clés sous un pot de fleurs, dans la boîte aux lettres ou encore sous le paillasson. L'absence de renseignements sur les boîtes aux lettres handicape les malfaiteurs : n'y mettez que votre nom. Dans le cadre des opérations "tranquillité vacances", vous pouvez signaler votre absence au commissariat ou à la gendarmerie, qui effectueront des patrouilles pour surveiller votre domicile.

En cas de cambriolage : ne touchez à rien, prévenez immédiatement les autorités (gendarmerie, commissariat). Déposez plainte faites opposition auprès de votre banque pour les chéquiers et cartes bancaires, penser à déclarer le vol à votre assureur.. Pour se prémunir contre le vol à la fausse qualité, demandez toujours à voir la carte ou le document officiel justifiant la présence de la personne. Face à internet, protégez votre ordinateur par un antivirus, un pare-feu. Réalisez vos achats sur des sites de confiance . Ne donnez pas vos identifiants de compte et de connexion. En cas d'escroquerie, avisez tout de suite votre banque puis déposez plainte auprès des autorités.

Soyez vigilant lorsque vous utilisez votre téléphone portable. Faites-vous accompagner si vous devez retirer une grosse somme d'argent à la poste ou la banque . Si vous retirez de l'argent au distributeur, ne vous laissez pas distraire. Ne portez jamais sur vous le code bancaire de votre carte, si votre carte est "avalée" attendez quelques instants pour être sûr qu'elle ne ressorte pas, conservez sur vous le nO d'appel du centre d'opposition des cartes bancaires.

En cas d'agression, n'opposer aucune résistance, votre vie est le plus précieux des biens . Lors d'un vol à l'arraché, ne tentez pas de retenir le voleur ; vous risquez une chute ; appelez, criez au secours pour attirer l'attention ; appelez immédiatement le 17 ou le 112.

> http://www.midilibre.fr/2011/11/14/la-securite-bien-expliquee-aux-personnes-agees,416969.php

Transport scolaire : des brassards pour prendre le car

Partant du constat que bon nombre d'élèves sont peu visibles, le soir ou le matin, et surtout en hiver, lorsqu'ils empruntent les transports scolaires, le conseil municipal a décidé d'offrir un brassard jaune de sécurité routière à chaque élève saint-martinois.

Ces brassards leur ont été remis mercredi dernier, dans la salle des fêtes, en présence de leurs parents, de M. David, représentant Axa et de M. Gallego, représentant Aviva, qui ont financé le projet. Était là, également, Mme Derramond, directrice de la sécurité routière.

Écoliers, collégiens et lycéens, ce sont 90 enfants qui empruntent chaque jour les transports scolaires dans la commune.

> http://www.lindependant.fr/2011/11/14/securite-routiere-des-brassards-pour-prendre-le-car,84263.php

Le programme Pre-check va être étendu

Très décriée par les voyageurs, la TSA tente différentes expériences pour rendre les contrôles de sécurité moins fastidieux et surtout moins longs. Depuis octobre, elle testait ainsi un programme réservé aux passagers fréquents : le Pre-Check. En échange de données personnelles communiquées au préalable à l’organisation chargée de la sécurité des transports américains, ils peuvent passer les contrôles de sécurité plus facilement. Devant la réussite de la mesure, d'autres aéroports rejoignent le dispositif.



Testé depuis le 4 octobre dans quatre aéroports américains, le programme Pre-check va être étendu. Satisfaite des premiers résultats, la TSA a annoncé le 9 novembre qu’elle comptait développer le programme à Las Vegas en décembre ou encore à Los Angeles et Minneapolis-St. Paul à partir de début 2012. Il est prévu que le Pre-check se déploie progressivement dans le pays tout au long de l'année prochaine. Pour le moment, seules les lignes domestiques sont concernées par le dispositif, mais déjà 45 000 passagers utilisent régulièrement le service depuis octobre. Ils ont ainsi pu profiter d’une file particulière aux différents contrôles de sécurité mais également de la possibilité de ne pas enlever leurs chaussures.

samedi 12 novembre 2011

France : 4 et 6% des documents d'identité sont des faux

uvrir un compte en banque, obtenir des prestations sociales...Des démarches administratives banales qui sont pourtant au cœur d'un grand système de fraude : la criminalité identitaire. Selon des experts européens de la fraude identitaire, réunis en colloque à Marseille mercredi et jeudi, entre 4 et 6% des documents d'identité présentés sont des faux en France. Chaque année "quelque 213.00 infractions liées à la criminalité identitaire sont constatées", explique à l'AFP Christophe Naudin, de l'université Paris-II Panthéon-Assas, spécialisé dans la criminalité identitaire,"ce qui en fait la troisième infraction" derrière la criminalité liée à l'automobile et les cambriolages.
Des infractions qui ont explosé ces dix dernières années. Elles représenteraient près de 20 milliards d'euros de préjudice rien que pour la fraude sociale selon le Reso-Club, association française de prévention des fraudes à l'origine de la tenue du colloque, qui regroupe banques, entreprises et administration. Dans 49% des cas, ce sont des identités fictives qui sont utilisées.  Les substitutions - les personnes "louent" leur carte d'identité ou autre - représentent 20% des fraudes tandis que dans 30%, il s'agit d'usurpations d'identité, qui sont les plus longues à effacer. L'infraction la plus grave, le vol d'identité, intervient dans 1% des cas.
Mais les fraudeurs ne sont souvent condamnés qu'à quelques mois de prison avec sursis.  "Les faux documents étant généralement utilisés en vue de commettre d'autres forfaits - des escroqueries souvent - nous avons peu de visibilité sur cette fraude", analyse Christian Jacquier, président du Reso-Club pour l'AFP. Car le France, pays de droit latin, privilégie toujours l'infraction la plus importante. Selon lui, l'Union européenne doit "harmoniser ses politiques pénales" pour une lutte plus efficace. Au niveau mondial, l'Onu a calculé que la fraude identitaire représentait un coût de 7.600 milliards de dollars chaque année.

 

jeudi 10 novembre 2011

Protection de l’identité : les observations de la Cnil


Publié le 10.11.2011
Dans le cadre du débat parlementaire concernant la proposition de loi relative à la protection de l’identité, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a fait connaître son analyse en publiant en ligne une note d’observations sur le sujet.
Après avoir défini en quoi consistent les données biométriques et les modalités d’utilisation de la biométrie au niveau des titres d’identité, la Cnil donne son avis sur l’application de ces principes dans le cadre de cette proposition de loi. La Cnil fait porter ses observations sur les 4 points suivants :
  • légitimité de la délivrance de titres biométriques (mise en place de garanties complémentaires avec, par exemple, un âge minimal de collecte des identifiants biométriques),
  • création de la base de données biométriques (limitation du nombre d’empreintes digitales enregistrées dans la base centrale, absence de lien entre les données biométriques enregistrées dans le traitement central et les données d’état civil, interdiction de procéder à des recherches d’identification sur la base des éléments biométriques enregistrés dans la base),
  • possibilité de mettre en oeuvre des dispositifs de reconnaissance faciale (réserves sur la possibilité de recourir à des fonctionnalités d’identification des personnes à partir de l’analyse biométrique de la morphologie de leur visage),
  • fonctions électroniques de la carte nationale d’identité (caractère non obligatoire de ces fonctions, consentement des personnes au traitement de leurs données à des fins d’utilisations de téléservices).
La proposition de loi relative à la protection de l’identité prévoit la mise en place d’un nouveau type de carte d’identité pouvant intégrer 2 types de puces électroniques (une 1ère puce, obligatoire, contenant les données d’identité et les données biométriques et une 2nde, facultative, destinée à faciliter l’usage de services en ligne avec notamment la mise en œuvre de la signature électronique).
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