Devant une quarantaine de personnes, Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, membre de la commission des lois, du conseil d'orientation de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales a présenté dans les grandes lignes son ouvrage, "11 propositions chocs pour rétablir la sécurité". Mettant ses compétences au service des candidats aux primaires du Parti socialiste, l'auteur a souligné qu'il ne souhaitait pas soutenir l'un ou l'autre des protagonistes.
Dans cet ouvrage qui n'est pas pas un "livre programme", dixit son auteur, Jean-Jacques Urvoas explique que les problèmes de sécurité se heurtent depuis très longtemps aux "conservatismes locaux", "au caractère très organisé des syndicats" et à "toutes les citadelles" qui ne se parlent pas comme par exemple la direction générale de la gendarmerie, de la police nationale et les syndicats de police. L'articulation entre la police et la justice serait bancale et "ils se vivent comme des adversaires" alors que "l'un ne va pas sans l'autre".
> http://www.dailyneuvieme.com/Jean-Jacques-Urvoas-presente-des-propositions-pour-retablir-la-securite_a2303.html
Selon l'auteur, augmenter les effectifs de police ou les moyens financiers n'est pas une panacée. La solution porterait plus sur une meilleure utilisation des moyens existants. Par exemple, 1500 postes administratifs sont actuellement tenus par des policiers, alors que ces derniers devraient être sur le terrain. Former ou rémunérer un agent administratif coûte moins cher qu'un policier.
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