En  apparence, son principe est simple. Un salarié, "en raison de faits  qu'il reproche à l'employeur", lui adresse par courrier sa décision de  rompre son contrat de travail. La rupture se fait immédiatement, sans  préavis. Aux prud'hommes de trancher ensuite. Si les manquements de  l'employeur sont avérés, la rupture est requalifiée en licenciement sans  cause réelle et sérieuse, et le salarié est indemnisé. Un retard de  salaire, une entorse au repos hebdomadaire, du harcèlement sexuel et  même le fait "de ne pas donner de travail à un salarié", et ce dernier  obtient gain de cause. Dans le cas contraire, il est considéré comme  démissionnaire.
Certains DRH n'ont pas tardé à y voir une arme  puissante à l'avantage des salariés, qui en usent et abusent selon eux, à  mesure que la Cour de cassation leur donne raison. Début 2011, elle a  par exemple soutenu un employé victime d'accident du travail, en  demandant à l'entreprise de prouver qu'elle avait tout fait pour assurer  sa sécurité.
> http://lexpansion.lexpress.fr/carriere/faut-il-proteger-les-patrons-des-autolicenciements_260146.html
 
 
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