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vendredi 5 août 2011

Faut-il protéger les patrons des "autolicenciements"?

En apparence, son principe est simple. Un salarié, "en raison de faits qu'il reproche à l'employeur", lui adresse par courrier sa décision de rompre son contrat de travail. La rupture se fait immédiatement, sans préavis. Aux prud'hommes de trancher ensuite. Si les manquements de l'employeur sont avérés, la rupture est requalifiée en licenciement sans cause réelle et sérieuse, et le salarié est indemnisé. Un retard de salaire, une entorse au repos hebdomadaire, du harcèlement sexuel et même le fait "de ne pas donner de travail à un salarié", et ce dernier obtient gain de cause. Dans le cas contraire, il est considéré comme démissionnaire.

Certains DRH n'ont pas tardé à y voir une arme puissante à l'avantage des salariés, qui en usent et abusent selon eux, à mesure que la Cour de cassation leur donne raison. Début 2011, elle a par exemple soutenu un employé victime d'accident du travail, en demandant à l'entreprise de prouver qu'elle avait tout fait pour assurer sa sécurité.

> http://lexpansion.lexpress.fr/carriere/faut-il-proteger-les-patrons-des-autolicenciements_260146.html

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